Friday, December 30, 2005

un the avec du lait et un sucre (unite non scientifiquement quantifiable )

C est donc avec la boissson decrite plus haut que me voici de retour a la "maison". Je reviens de la fete du bon gout , chaque note entendue ce soir , a quelque chose pres , a servi a quelque chose . Des voix pures et sans egos encombrants C est comme cela que chantait Chet ,et comme par hasard beaucoup de musiciens( qui chantent) , peut etre moins bien que ce qu il est stipule sur le reglement officiel du chanteur ...mais parffois aussi beaucoup mieux Les musiciens etaient uste la pour que tout soit a la bonne place , Gary wang , Joe Strasser( amusant de voir aussi que ces gens la sont plutot associes a une scene un peu plus jazz par chez nous , ce qui entre nous , n est que pure connerie ...
Demain , il n y a pas ecole , ou alors tres peu ( trois heures ) . Michael travaille sur un mix en cours . Je vais donc, sans aucune culpabilite , prendre cette petite journee , que j espere aussi ensoleillee que celle qui est morte de viellesse ce soir ...Pas du luxe de souffler un peu ,de ne lus avoir ces chansons em tete toute la sainte journee (et nuit ). Demain soir , parait -il ,nous changeons d heure .Vous avez quelque chose de prevu vous ?

C est en reecoutant le fruit du travail ...

...de la journee que je vous adresse mes pre -voeux de l autre rive . On commence a voir se dessiner une direction assez claire , autant que je puisse en juger , Il ne semble pas y avoir trop d egarements en chemin... je crois que l on raconte la meme histoire . Les morceaux , tous assez differents semblent appartenir au meme projet > Pas facile en revanche d imaginer dans quel bac de grande surface culturelle tout cela pourrait atterrir , on n en est pas encore la et, a ce stade , c est le genre de chose dont je me soucie assez peu je dois avouer. Je me demande un peu comment vous allez , vous la- bas en Pays d oil ou d oc . Il fait froid , ma-t-on informe . Ici , c est raisonnable , on peut sortir sans ses gants ...Je me suis procure l integrale des paroles de Bob le grand (Dylan), je reluquais cela depuis un momemt , ce sera en position overweight dans ma valise a mon retour . Lorsque j ai un moment , je lis une chanson en imaginant la musique , sacre Bob ...
Dans deux heures , je m en vais jouer avec Michael , il donne un concert avec son groupe , je vais jouer de la guitare , des filtres et du looper sur quelques titres , juste pour le concept . sa femme Jamie chantde avec son groupe , fort talentueuse , une voix naturelle et sans effet qui va juste ou l on en a envie .
Je suis passe de nos petits travaux a Harry Belafonte . En ce moment , c est lui , matt Dennis , Elvis et Cilla Black ( produite par george martin) , un peu warne Marsh aussi et quelques autres musiques de Noel du meme genre ...

Thursday, December 29, 2005

Vingt deux Heures et treize minutes exactement

Nous venons de finir une bonne grosse journee de travail , nous avons commence a rentrer un peu dans le coeur des chansons , donc tout va forcement moins vite ... mais au bout d un moment ca ressemble a quelque chose qui lui meme pourrait bien ressembler a un disque , ce qui tombe plutot bien sachant que nous sommes un peu la pour ca ...J ai chante dans un vrai micro , nous avons joue de la batterie , du Glockenspiel , du mellotron , de la guitare , du Wurlitzer ( un instrument ideal pour travailler l accent antillais ) , des percussions de toutes sortes , de la basse Hofner des Beatles , des trompettes, des pianos pour les grands enfants que nous sommes , tout cela s empile dans un coin et on fait le tri ... Tout cela doit vous paraitre bien abstrait , je vous rassure moi aussi , parfois mais j ai bien une petite idee d ou nous allons , et qui me confere , je l avoue un petit avantage sur vous mais je serai partageur ... Promis

Wednesday, December 28, 2005

J oubliais...

Un petit oubli ,
J ai grace a un (cher Ami) decouvert le chant totalement decomplexe de Matt Denis , qui a compose une dose considerable de chef d oeuvres dans le domaine des standards (Will you still be mine , the night we call it a day , Violet for your furs everythings happens to me , angel Eyes etc. sacre matt , pianiste , chanteur , en 1954 et 55 dans Live in Hollywood - Fresh Sound - une merveille - comme le robert Ashley qui m enpeche d aller me coucher .
Je laisse a votre diurne reflexion (et a ma nocturne meditation , la premiere page du livret A group of so-calledd fictitious characters is just as bad as a group of so-called real ones ...

Jour Trois

De retour d une longue ballde nocturne dans le lower east side ou jouait Avi Bortnick , guitariste que j avais vu aux cotes de Scofield , et accessoirement ami de Michael , j ai dans ma musette quelques disques , dont un nouvel opera de Robert Ashley , que j aime depuis mon adolescence , un album live de maria Scneider que j ai commande chez artistshare et qui est deja arrive , j ai egalement en route un clare Fisher en solo ainsi que le disque de Bill stewart en trio avec Goldings et K Hays , quelques autres belles choses .9Je realise que je n ai pas mis de points depuis un bon moment , n hesitez pas a ne pas les attendre pour respirer...) En attendant , je pense que l on commence a etre en bonne voie , chaque jour amene son lot de melodies , de petites idees de tout poil . Aujourd hui , nous avons essaye d ordonner un peu tout cela et avons compose chacun une chanson sous la "direction " de l autre ...A reecouter demain avec un peu de recul . Le 30 , je fais un concert avec le groupe de Michael , nous jouerons " The Suzy Lattimore EP " , que je vous recommande chaleureusement sur www.michaelleonhart.com ... Au fait , je vous ai fait une petite(Play) liste de Noel sur www.yvinek.com , il y en aura tous les 15 jours ...A demain

You ve got to start somewhere

Nous voici en train de demarrer la journee numero trois , je me suis mis en jambe en ecoutant des demos de stephen Sondheim et le nouveau disque de neil Diamond ( tres elegament produit par Rick Rubin ), Michael a saisi une autoharp et chantonne , voila ... c etait une tranche de matinale new yorkaise

Tuesday, December 27, 2005

phoque .

je viens de vous faire un blog tout neuf ,sans accent et en mode qwerty , il s est envole , plus de nouvelles aucune , comme un malpropre . Je ne me sens pas apres cete longue journee de remettre le couvert, En bref , nous travaillons depuis deux jours (la scene se passe a N Y et je fais le prochain Yvinek ...meets Leonhart(du Michael du meme nom...Nous nous sommes jetes a l eau sans bouee . avec l envie de se creer un petit monde a prtir de rien . cela necessite un peu de confiance pour les premiers pas , et , bonne nouvelle , il y en a . Nous avons fait des esquisses de plusieurs chansons , en nous concentrant sur les melodies et l atmospherre generale , pas vraiment de production ni d arrangememts sophistiques , on verra cela plus tard , ce n est pas l urgence pour le moment ... Nos voix ont l air de bien s aimer , ca tombe plutot bien. on part de l idee que lorsque l on joue des musiques basees sur l improvisation , on trace , et la , c est pareil , mis a part le fait qu il faille faire des choix , editer les idees etc... on touche un peu a touds les instruments qui nous tombent sous la main , c est la fete du cortex et de l intuition . Il ne faut simplement pas s egarer en route , juste parce que l on s amuse , saisir les bonnes idees et mettre les autres au panier . Malgre l energie et l atmospherer un peu moins folle qu avant , il regne toujours a NY cette enrgie tellurique si stimulante , je ne perds pas une occasion d en avaler quelques gorgees ....

Monday, December 19, 2005

Insomnies, la loi des séries

Avant tout , il faut que je vous explique un truc .Il y a sept ans , je suis descendu ,télévision dans les bras, les trois étages qui séparaient mon appartement bellevillois de la vraie vie , j'ai rejoint le peuple de la rue , particulièrement actif en ces contrées et j'ai offert( j'en conviens, c'était un cadeau empoisonné)cet satanique objet à un jeune homme qui traînait là en quête de quelque commerce probablement peu licite .Dès cet instant , ce fut un peu comme si j'avais arrêté de fumer , tout semblait un peu plus clair ,le monde semblait plus abordable et plus proche , plus réel aussi, mais c'est une autre histoire ...
Quelques semaines plus tard , j'ai rédigé trois pages intitulées un regard de naïf , que je distribuais volontiers à qui me demandait pourquoi le cathodique ne passerait plus par moi .Une façon d'y réfléchir et de me satisfaire la curiosité de mes visiteurs sans avoir à travailler en mode repeat ...le débat , bien sûr était ouvert et cela prenait des heures , puisque forcément , derrière cet appareil se trament tout un tas de choses qui valent bien la peine qu'on en discute ..
.Aujourd'hui , j'ai un ordinateur , portable ,et j'ai accès à nouveau aux images , à la différence prêt que c'est moi qui les choisis.J'adore aller régulièrement au cinéma , je suis cinéphile sans doute mais aussi cinévore , l'image , les voix , les sons m'aspirent et il est bien rare que je ne trouve mon compte d'une manière ou d'une autre au cinéma .l'esprit critique , bien sur va bon train mais les images me bercent et m'enivrent.
Depuis quelques temps, j'ai commencé , comme beaucoup de mes contemporains à m'intéresser à certaines séries.La première fut seinfeld , qui avait depuis longtemps habité certains de mes moments américains et dont j'ai acquis et dévoré l'intégrale .Puis ce fut Six Feet Under , une vraie découverte bien que l'inspiration s'amenuise au fur et à mesure des saisons semble-t-il.Cette nuit , c'est Nip Tuck , dont l'univers évoque d'assez prêt 6 Feet under d'ailleurs .Et me voilà , comme un adolescent parti dans les méandres des consciences de personnages qui nous ressemblent forcément un peu , à trembler pour leurs vies , leurs amours , leurs bonheurs .Je crois que depuis que j'ai à nouveau un écran à ma portée , je me suis transformé en lectrice de "Elle", et qui plus est, insomniaque ...Je m'intéresse de très près à ces gens , à leur vie , leur passé , aux décisions qu'ils prennent , à ce qui leur échappe , j'ai l'impression d'en apprendre un peu plus sur moi .Bien sûr , tout ceci reste strictement entre nous , je ne suis pas certain de ne pas devenir un peu stupide .Au fond , dirais-je pour me rassurer , j'ai toujours eu besoin de Steely Dan pour sortir de Coltrane , de Robbie Williams pour me reposer de Schubert et de romans policiers pour effectuer quelques voyages immobiles. Ce qui est dense finalement c'est ce que l'on fait des choses peut -être pas seulement leur contenu, ce que l'on découvre , la façon dont tout cela résonne en nous.Je vais devoir rendre l'antenne , il est 4h 28 , demain il y a à faire et j'ai bien l'impression que ces trois heures de Nip Tuck ont eu momentanément raison de mon imagination et de ma clairvoyance.

Sunday, December 18, 2005

La porte de la cave

Ce Week end , plutôt tranquille a été consacré à des activitées du domaine de la socialisation et de la consommation .Résultat ed la partie consommation : Deux Coffrets.Le premier , consacré au noble Phil Spector me servira à quelques révisions pour mes diverses occupations dxe producteur .Le second , en phase de dissection montre le groupe de Miles Davis au Cellar Door de Washington .La musique étant ici présentée sans editings, on y voit la matière sonore se créer, cette extraordinaire tension qui fut la marque des grands groupes du trompettiste .La majorité des morceaux sont basés sur des riffs, la plupart répétés avec une conviction noble et hypnotique par Michael henderson qui forme avec de Johnette un tandem rythmique comme il n'y en eut ni avant ni après .Jarrett y joue un rôle de pivot particulièrement fascinant , il donne à la, musique des directions inattendues et brille comme jamais au Fender Rhodes, un instrument que pourtant il détestait profondément.La plus belle thèse sur la force de l'instant .

Prairie Wind

Je viens de regarder le DVD de Prairie Wind de Neil Young , une sorte de making of de l'album du même nom .Quelle classe ... moyenne d'âge autour des 60 km/h , rien à prouver , une intense concentration dans le studio ,une ribambelle de garçons et de filles à qui on ne la fait pas , le bassiste, tout en pouce et a le poil long et filasse , tout coule de source , comme la musique de ce beau disque qui raconte des histoires de vie, simples et touchantes , sans effets , cuites au feu de bois.

Revenez-y

J'étais en train de me demander , à l'aube de ce nouveau blog ,quels étaient les artistes auxquelles je revenais régulièrement , comme des sortes de balises.Bien sûr , cette liste est pour moi totalement impossible à dresser.Pourtant , sous vos yeux ébahis , je me lance .Nous sommes bien d'accord sur le caractère non exhaustif et totalement modulable de la chose .Je crains que cette liste ne soit plus déjà tout à fait la même , lorsue j'aurai fini de la dactylographier .Mais nous en resterons là , quoiqu'il arrive .Donnons nous cela pour rëgle du jeu .
Sans ordre Précis ou conscient
Duke Ellington , Miles , Elvis Costello, Les Beatles , Bach , Schoenberg, Brahms , le Beethoven tardif , Gil Evans , Brian Eno, Kenny Kirkland , Steely Dan , Frank Zappa , James Jamerson , Marvin Gaye , Stevie Wonder , Franck Sinatra , Nat King Cole,Prince , James Browne , Neil Young , François Truffaut écrivain et cinéaste , Franck Capra , Ernst Lubitsch , Hitchcock , Eric Rohmer, Charles Williams , Ray Charles , Charlie Parker, Mingus , Monk , Ella jeune , les Kinks , Django Bates , wayne Shorter, Charlie haden , Steve Swallow, Scott La Faro , Paul Chambers, Gary Peacock, Olivier Messiaen, Herbie hancock le jeune , Richard Brautigan , David Sylvian , John Hassel , Caetano Veloso , Public Ennemy , Bob Marley , Les Beatles , Talking Heads , Howard Hawks ,Morriconne , Danny Elfman , Bill frisell , Paul Motian , keith jarrett (solo tribute et d'autres.), Aretha Franklin , Fela, Charles Dickens , A Tribe Called Quest , Velvet underground , Robert Ashley , Tom Waits parfois, Michael Brecker, Pat Martino , Bill Evans , George Benson le trentenaire , Django , Buzzcocks, Joni Mitchell, Dylan , Le Sprinsteen de the Ghost of Tom Joad , Mel Tormé, Andy Bey , Loudon Wainwright , Richter , Gould,Art Pepper , Gieseking , Ogerman, Brassens , Cannonball Adderley , Bashung l'ancien , Dick Annegarn , Brian Wilson , Phil Spector, Motown , Steve Reich , Richard Strauss, Mahler, Gainsbourg et ses arrangeurs , Robert Wyatt, Elvis,Blossom Dearie Eddie Cochran,Maurice Pons , Sam Cooke , Dexter Gordon , John Coltrane , Jay Z , Burt Bacharach, John Brion, Jonatha Brooke, Duncan Sheik, jackson Browne , Jerry Seinfeld, John Sarno, Arto Lindsay, Ambitious Lovers, Larry Gales , Elvin Jones, Chet Baker, Léo ferré, Shirley Horne, Dusty Springfield, Ornette, Televison(le groupe!), les magazines du monde entier , Schubert, Maceo parker ,
Il manque des miliards de gens , il y en a sans doute trop aussi , masi je commence à m'ennuyer à faire cette liste , vous aussi peut-être, je ne sais pas si c'était une très bonne idée , j'essayais simplement de voir qui était le plus souvent dans mes bagages lorsque je partais en voyage et qui m'abvait inspiré , donné envie , provoqué un déclic, c'est finalement ttrès difficile à réaliser et curieusement , les musiciens que j'aime profondément ne sont pas forcément ceux que j'écoute le plus, comme si j'avais envie de gardre une petite part de mystère , plus grande encore ...

Wednesday, December 14, 2005

The Seinfeld Crisis

Je suis actuellement dans une crise de Seinfeld , dont la force amenuise mes nuits depuis quelques jours .Rassurons-nous , cela ne va pas durer, j'ai bientôt achevé la dernière "saison"(quasi-engloutie en 3 nuits).Une belle démonstration de la force de l'écriture , de l'observation et de la possibilité de fabriquer de belles choses avec trois bouts de ficelle...et un casting particulièrement brillant ( Kramer, Elaine , Seinfeld et George Costanza ).Le scénario de chaque épisode est systématiquement basé sur un petit évènement sans apparente importance , ou un fait de la vie quotidienne totalement banal .À travers cela , Seinfeld nous donne son point de vue sur les petites choses de la vie qui font les grandes choses de la vie ...
Difficile d'en parler plus , c'est vous qui voyez ...
P.S si l'oreille est hardie , je vous recommande "On alligators " de Charles Wuorinen(Tzadik)

Tuesday, December 13, 2005

PHRASE DU JOUR

Mozart se réfugie en tout et pour tout dans la moitié joyeuse de lui-même.Paul Klee

Libre arbitre

Théâtre de L'Européen, un endroit qui m'a donné envie d'y faire d'autres choses.Pas de scène ce dimanche soir , les deux pianos- l'un droit tout en sourdine , le second à queue full option - sont diposés au centre , le public autour en trois quart de cercle;Sur le petit piano officie Gonzales- showman iconoclaste, touche à tout multi-instrumentiste autodidacte et auteur d'un piano solo sur le beau label No Format - survêtement , bandeau de tennis et gants blancs.À côté , grand piano, costume et chaussures noires , Jean François Zygel, encyclopédie de la musique dîte savante ,redoutable pianiste , bardé de diplômes, l'homme qui aime expliquer ses mystères au public et qui vous accomode en temps réel "À la Claire Fontaine "à la sauce Bartok, Debussy , Schubert ou Scarlatti.Les deux sont improvisateurs sont étonnament nerveux dans les loges , ils prennent cette rencontre , ce combat très au sérieux.Il faut un gagnant , insistent-t-ils .Chaque Round propose une épreuve bien précise ;dressez votre autoportrait en 2mn chrono au moyen de votre seul piano , vous décrirez en musique une personne choisie dans le public après lui avoir posé une question chacun - les questions furent "comment réagissez-vous à l'autorité(Gonzales) ou quel est le légume que vous adorez , celui que vous détestez(Zygel).Il y aura également un Blitz , sur le mode du jeu d'échec, des duos , un quatre mains avec des handicaps -debout , sans les touches , avec un seul doigt , les yeux bandés-Gonzales citera alors "you are the sunshine of my life".J'ajoute moi-même quelques indications censées donner à la musique une nouvelle dimension "vous avez trois ans , en bégayant, dans un ascenceur, déprimé, une brêve évocation de la musique andine...Je suis donc en délicate position d'arbitre , un interview publique préalable fait état des mes autres activités et précise donc , ce qui me détend un peu , que je ne suis pas arbitre dans le civil.J'ai pris connaissance des règles du jeu et des consignes quelques heures auparavant et je dois les faire appliquer , trouver un ton entre le sérieux et l'ironie , le solennel et le dérisoire, parsemer mes interventions de petits commentaires entre le personnelet l' objectif- pas une tâche facile,..il y a là Feist , qui parlera de son ami Gonzales , Anne Ducros , inteviewé pour son disque autour des pianistes;Vincent bessières, journaliste répondra à quelques questions sur Brad Mehldau pour lancer la retransmission d'un concert de son trio .Anne Montaron , radio France parlera de sa passion pour le croisement des styles.Participent également à cette émision , diffusée sur Mezzo le 3 Janvier , si mes souvenirs sont exacts,François- René Duchâble ,Michael Rudy , Giovanni Mirabassi . Bref c'est la fête de l'ivoire et la foire de l'ébêne .Le duel fut riche , assez classieux, les compétiteurs n'ont pas les mêmes atouts et ils en jouent avec élégance .Vous découvrirez le vainqueur (d'une courte tête) lorsque les étrennes auront été déposées comme il se doit.C'était une drôle d'expérience , faire face à un rôle totalement inédit et saugrenu (je le répète pour le plaisir).Cet Après midi , je prends le chemin de Radio France pour enregitrer "Un mardi idéal ", émission d'Arielle Buteau sur France Musique où nous jouerons quelque vingt mn de Wonderful World et ce mercredi verra mon retour pour une dernière Fontaine avant les Fêtes en compagnie de Guillaume deChassy et Fabrice Moreau , le second set sera "open to discussion" si certains amis musiciens errent dans le secteur...
Je vines de Réécouter "Blues In Orbit", pour ne pas oublier que Duke c'est quelque chose tout de même...

Monday, December 12, 2005

ON N'A PAS TOUS LA MEME POSTE

Me voici à la poste , comme souvent , pour aller cueillir quelques disques miraculeusement parachutés sur ma ville .Il faut dire que depuis deux années maintenant , j'ai changé de ville .J'ai quitté Belleville pour une un peu moins belle, pas vilaine pour autant , pas très loin . Un peu plus au nord , où on me proposait une surface alléchante pour un prix idoine.Réfugié dans une petite maison dans une rue pavillonaire assez tranquille , je n'ai pas à me plaindre, bien que les cinémas , cafés, magasins soient maintenant un peu moins spontanément accesibles.Et lorsque je sors de chez moi pour rejoindre le peuple des rues , des postes et des supermarchés.Voici ce qu'i lse passe.
On oublie un peu souvent de venir faire un brin de ménage et il n'est pas rare de rencontrer plusieurs fois dans la semaine le même papier (trop)négligement jeté et qui restera là quelques jours . Bien sûr , il n'y a guère de passage de véhicules officiels , il y a donc moins d'urgence de nettoyer pour les plus pauvres (qui pourtant comme chacun sait baissent fréquemment la tête sous le poids des soucis et voient de ce fait les papiers gras qui jonchent le sol...Le riche , en revanche regarde droit devant lui et quand il est très riche, il regarde même le soleil dans les yeux , d'un air de défi.... )
La poste , revenons-y , un lieu d'absolue tristesse ... À toute heure de la (sainte?) journée , noirs , blancs , beurs et indiens s'y retrouvent pour envoyer des mandats au pays , retirer quelques euros et on a devant soi, puis derrière un minimum de 15 à 20 personnes pour deux guichets.le lieu est sinistre, mal entretenu. Tout, en fait contribue à renforcer cette impression de misère déjà fortement présente dans le secteur.Et on s'en fout; pas de confort pour ces gens , de toutes façons , ils n'ont que peu de pouvoir , ils ont déjà bien de la chance de pouvoir consommer nos produits , utilser nos métros, nos bus et nos tramway (comme par hasard , une des stations de métro que j'ai vue le plus souvent contrôlée par une armada de chemises vertes de contrebande remontés comme des coucous est le terminus de ma ligne , là où atterissent les moins nantis...pour encore leur glâner quelques euros qu'ils n'ont probablement pas et qui les entraînera dans les méandres de tracas administratifs kafkaïens et incompréhensibles.)Voilà comment les choses se passent(pas) loin de la rue st Honoré et de son hôtel Costes. Simpliste , ce que j'écris , bien sûr ...Mais ces choses aussi, lorsqu'on les observent, sont simples parce qu'elles sautent aux yeux de qui veut bien juste ne pas les laisser clos .Comme saute aux yeux le fait que une majorité des gens qui font les sales boulots dans notre beau pays libre sont pakistanais , arabes , africains.. Vigiles ,nettoyeurs de tous poils, gardiens, cuisiniers dans les restaurants à haut débit (en revanche , ça ne viendrait pas à l'idée de celui qui ouvre un restaurant de haute gastonomie d'employer un chef du bengale , ce ne serait pas cohérent ...On trouve bien plus cohérent de faire travailler ces gens pour des salaires minables dans les quartiers où la consommation fait rage comme La Bastille , Oberkampf, les Halles et où les restaurants qui les emploient proposent le plus souvent des prestations très en dessous des prix pratiqués (on est là dans le monde du "rapide et du "client de passage ", on n'a donc moins à se soucier de la qualité , de l'accueil et d'autres foutaises du genre ...
Bien sûr , on ajoutera à ce petit paragraphe les précautions du genre ,on remarquera que j'ai dû oublier de fermer un certain nombre de parenthèses et on dira qu' il ne faut pas généraliser, ce n'est pas partout pareil , ce n'est pas si simple etc... Bien sur , bien sûr , mais QUAND MÊME !

Saturday, December 10, 2005

Saugrenu

Lieu : Théâtre de L’Européen
Protagonistes : Gonzales, Jean François Ziegel .
Activité :Duel de piano en public
Production :Mezzo
Fonction du Blogger : Arbitre
Ce sera mon premier arbitrage , je ne me suis jamais vraiment senti concerné outre mesure par cette fonction ;On me l’a proposé , ils cherchaient un musicien , qui puisse donner des indications de nuances , de timing et voir si elles ont respectées.J’étais parti pour refuser , je ne voyais pas trop ce que j’avais à voir là- dedans.Finalement , j’ai dit oui peut-être simplement parce que cela m’amusait qu’on pense à moi pour un rôle aussi saugrenu , que j’aime parfois les choses saugrenues, que j’aime bien aussi le mot :saugrenu.

Un privé à Babylone

"Comment aurais-je pu vous oublier , je ne sais pas qui vous ëtes."
Simplement, cette semaine fut un peu mouvementée, en particulier sur le plan géographique. Lundi, Mardi à Nancy, Mercredi studieux à Paris –le soir une petite fontaine avec Laurent de Wilde et Fabrice Moreau. Ce qui nous amène à Jeudi matin, tôt sous la couette pour quelques courtes heures avant de rejoindre à grand peine la Gare Montparnasse (circulation de plus en plus ridiculement imprévisible dans cette bonne ville) direction Tours, retour le soir même et départ le lendemain à l’aube pour Agen. Entre temps, j’ai dû achever une biographie de Bunky Green pour label Bleu qui sort un nouvel album de cet important saxophoniste, et un « mange disque » pour jazz Magazine, et j’allais oublier une musique de Corn Flakes qui partira sans doute aux oubliettes, au paradis des datas… Au pays du Pruneau, je découvrais hier soir l’électronique d’ Organics, le projet de Laurent de Wilde et Gaël Horellou, basse électrique en bandoulière , toutes oreilles dehors et les yeux en quête de signes m’indiquant les chemins à suivre.Les signes sont venus …
Compte tenu de la densité kilométrique et la haute teneur en activités de toutes sortes, j’ai décidé de profiter du beau soleil d’hiver pour gambader dans les rues de la capitale dès mon retour…

L’événement de la semaine cependant fut plus personnel, racontable néanmoins dans ce No man’s land numérique où il fait parfois bon s’épancher.
Mercredi soir donc, notre petit rendez-vous à la Fontaine fut fixé à 20 h30 pour croquer un morceau avant d’officier, toujours selon le principe de la rencontre sans répétition qui fut la règle de cette série de rendez-vous qui touchera provisoirement à sa fin le 14 Décembre pour cause de trêve et d’activité annexes…
Or donc, sur les coups de 21 h alors que la fête du coca light et du houblon battait son plein autour du zinc, voici venir vers moi deux créatures de sexe féminin, tout en sourire et en défi… « Bonjour, Daniel…
Me voici plongé dans des abîmes de perplexité, de souvenirs qui s’entrechoquent mais peinent à ressurgir sous une forme immédiatement déchiffrable. Je sais que nous nous connaissons, ces visages me sont familiers …Après quelques indices fournis par les aimables tortionnaires de ma mémoire, nous nous approchons d’une conclusion libératrice. J’étais au collège, de la sixième à la troisième avec la première, et j’ai partagé quelques moments d’émotion adolescente sur les bancs de la première année de lycée avec la seconde.
Les souvenirs alors reviennent dans une surprenante bousculade, je les revois plus ou moins comme elles étaient deux grandes dizaines d’années plus tôt, de ce que nous avons partagé, des amours, des amis, des enseignants. Nous évoquons ce merveilleux professeur de français qui avait suivi notre classe quatre années durant, qui avec une passion discrète nous avait donné le goût de la lecture et de tant d’autres choses…Mr Clet, Clé, Clef ? Un homme formidable que je suis retourné visiter deux ou trois années durant, après mon départ du collège, juste pour lui témoigner une sorte de reconnaissance et bavarder avec lui. Je me souviens qu’il me paraissait plus petit à chaque nouvelle visite, que la cour de récréation semblait rétrécir et que sa voix montait dans les aigus tandis que la mienne se chargeait de graves ; une belle démonstration de relativité.
Nous nous sommes souvenus de quelques camarades de classe, de quelques amourettes, d’un d’entre eux devenu prêtre ;Nous avons parlé d’enfants, d’amour, de travail, de divorce mêmes (il eut été surprenant de ne pas se frotter aux statistiques…)
Et nous nous sommes rappelé de cette jolie et courte histoire d’amour qui nous vit nous réfugier dans les escaliers de l’immeuble mitoyen du lycée qui accueillait nos séances de baisers, de nos lettres envoyées avec au dos de l’enveloppe le nom d’un copain pour que les parents ne s’en mêlent pas…De toutes ces choses, aujourd’hui tellement différentes et tant familières.
Nous venons d’arriver à Angoulême, le soleil brille sur la France, mon ordinateur m’a prêté sa plume pour écrire un mot pour tous ces gens que l’on croise et qui restent là, ou ailleurs, forcément quelque part.

Saturday, December 03, 2005

La tentative du rien

Je ne sais pas si vous même, vous vous adonnez parfois à des activités de l'ordre du blog , mais en ce qui me concerne , je prends un peu cela comme un exercice d'improvisation , parfois sans thème de départ et en public donc .Là , par exemple , c'est le cas .Je ne sais plus qui disait "ce n'est pas parcequ'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule , je ne suis pas sûr que ce soit vrai de de façon générale mais cela peut s'appliquer au mode d'écriture du blog .A savoir que de ce rien peut sortir quelque chose , comme lorsque l'on improvise (cela dit ,j'ai positivement horreur des analogies entre l'écriture , la musique et d'autres formes d'art , quoi de pire en effet qu'un écrivain qui fabrique du " jazz "avec sa plume , on est à peu près sûr d'avoir droit au catalogue redouté des poncifs en tous genres , un désastre à coup sûr...).
Voilà pour les écrivains jazz, je ne parle pas de celui qui écrit sur la musique .De toutes façons , la conscience de faire tel ou tel type de chose, de s'inscrire dans une démarche ne me semble ne général pas augurer d'une inspiration élévatrice , c'est le moins qu'on puisse dire , quoique , je peux me tromper , jimprovise ...
J'oubliais de vous dire qu'il y a quelques jours , j'ai accueilli sur le blog un ennemi armé jusqu'aux dents, qui a publié un commentaire qui reprenait cette petite biographie( à droite de la page d'accueuil du blog ) pomme c pomme v et y ajoutait ...et n'a rien à dire .Sans la liberté de blâmer , il n'est pas d'éloge flateur , me suis-je consolé en versant une larme dans mon thé vert , lisant la prose laconique mais vindicative de l'ennemi anonyme .J'ai immédiatement voulu lui répondre et dans un malencontreux moment de brouille technologique , j'ai commis un terrible lapsus , j'ai effacé son commentaire .Je voulais donc que tu saches , ami ennemi, que je ne voulais pas t'effacer ,c'est Freud qui l'a fait pour moi, que j'aurais volontiers laissé ton commentaire aux yeux de tous , je t'aurais même répondu , j'aurais essayé de te comprendre , de te connaître , de te plaire peut-être même, va savoir...Et tu as disparu , d'un mauvais mélange de 0 et de 1 , dans les limbes de l'univers numérique , y es-tu seulement heureux ? je t'avais oublié durant ces longues semaines , mais tu m'es revenu , au détour de deux phrases dans la lenteur d'un Week end d'hiver où je ne sais pas , mais je sens que dehors , premier Samedi de décembre , c'est la fête du cadeau , les listes sont sorties , les prévoyants consomment , la circulation est dense et les boulevards affolés.

AU TRAVAIL

Comme annoncé , quelques commentaires , ce qui finalement est plus difficile à faire qu'on ne le penserait.
La Fontaine avec Alban Darche , Geoffroy Tamisier et Christophe Lavergne .Des gens de qualité à tous points de vue , la musique tout d'abord , vivante , tonique et cultivée .Alban est un redoutable saxophoniste avec une élégance , une maîtrise et un sens du jeu collectif assez impressionants .Il semble clair que geoffroy n'a pas pour obsession de faire connaître à chacun sa maitrise de la trompette , c'est un poète de la cuivraille et il se promène souvent là où ne l'attend pas .Quant à christophe Lavergne , c'est certainement un batteur de tempérament , qui gère son volume à l'image de la façon dont il perçoit la musique , entre triple piano et des forte fracassants , rien de fatiguant pour moi qui jouait accoustique car l'intention, est toujours en accord avec la musique .Il a un sens particulièrement aigu de la balance entre écoute et proposition , aucune interraction forcée .Bref , ces garçons - là sont fort fréquentables et je ne peux que les remercier de leur présence enthousiaste (Geoffroy est tout de même venu de Nantes où il habite pour ce seul concert!)
Mercredi prochain , nous serons entrio avec laurent de Wilde et Fabrice Moreau .
le New Morning fut un moment assez intense; Il faut dire qu'il y avait un nombre assez conséquent d'inconnues au programme.Nous n'avions réellement répété que deux maigres après midi avec Antoine Carlier , il fallait gérer certains éléments de scénarisation , comme on dit dans les milieux autorisés .La lumière a été le grand oublié de cette soirée .Il ya donc du travail , que nous allons réaliser durant quinze jours de résidence d'un projet intitulé Mémoires transatlantiques , qui réunira Antoine , Guillaume , André Minvielle & myself .Une sorte de pont en chansons entre l'Europe et l'Amérique , qui sont moins éloignées qu'elle ne semblent.david Linx a été impérial , il a trouvé sa place avec un naturel confondant.
Le public était particulièrement touchant dans son attention et nous a renvoyé des choses très émouvantes.Les voix de New York , surgies de nulle part , les images d'Antoine , je pense qu'il y a là le potentiel d'un beau spectacle avec lequel silloner le pavé , on va s'y employer.
Le lendemain , nous somes partis à l'assaut de ma ville natale avec l'ami Minvielle , totalement détendus , un peu encore dans les volutes du nouveau matin , donc le fameux lacher prise a fait son ouvrage et la soirée fut fluide et pleine de belles surprises .Il se pourrait bien que nous ayions un assez joli projet discographique à venir à l'initiative d'André M, mais c'est une autre histoire.

Friday, December 02, 2005

Ne nous privons pas de quelques réjouissances salvatrices

Il y aurait beaucoup à dire ce soir.Il y a dans les projets bloguiques à court terme quelques lignes sur les sujets suivants:
Wonderful World au New Morning
Chansons sous les bombes à Vannes
Darche/Tamisier/Lavergne à La Fontaine ...Loretta Lynn,Patsy Cline , George Jones "Kicking televison" de Wilco(un projet qui par son unique intitulé emporte ma massive adhésion),"Love The Donkey" de Cyro Baptista(joli programme également...)
Pourtant , l'heure déjà tardive , une copieuse dose de musique, de voyages vont rendre , une fois n'est pas coutume , prioritaire l'envie d'aller rejoindre l'atmosphère douillette d'une chambre , d'y caresser les pages d'un livre si vous me le permettez, bien entendu...
Je vous soumets donc deux sujets de réflexion,à entreprendre sans assistance

LE PREMIER

http://www.planetdan.net/pics/misc/georgie.htm
L'adresse d'un petit voyage en pays absurde..


LE SECOND

Sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dans un
mot n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirière et
la drenèire soeint à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dans un dsérorde
ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlbème. C'est prace que le creaveu
hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot.
La peruve…