Deux La Fontaine

Deuxième semaine des fables de La Fontaine avec une Airelle besson qui arrive avec son petit chapeau et son sourire non commercial telle un personnage de conte de fée,Nelson Veras toujours mi-soucieux,mi-totalement-relax.Après un bon poulet aviaire ,nous avons construit puis déconstruit quelques standards(je ne saurais trop vous recommander puisqu'on en est là "construction/deconstruction zone de Ethan Iverson ,avant même qu'il soit bad Plus "mais c'est une autre histoire...Donc ,ce mercredi ,l'énergie circulait de manière assez fluide entre les divers protagonistes à savoir les deux pré-cités,moi-même et le public (exceptionnel par son écoute et sa capacité à nous suivre dans quelques zones bleues un peu déviantes).Il y a beaucoup de gens généreux parmi nous ,on ne le sait pas forcément ,on ne le dit pas assez et on manque de lieux pour que cela se ressente.Prenez le palais de Tokyo où j'étais il y a à peine deux heures(le Vendredi ,c'est minuit),j'aime bien parfois y mettre les pieds et y jeter quelque oeil ,voire y déguster un rizzotto aux saint-jacques un rien snob mais délicieux.Mais franchement ,parfois,on frise l'overdose de concept.Ce soir,j'ai trouvé le lieu plus intéressant sur le plan artistique que l'exposition elle-même qui m'a semblée un poil politique .je peux me tromper...
Il fut bon d'y entendre le vieux Bob y brailler "How does it feel..."ça sentait toude suite plus le terroir.Finalement ,le meilleur du palais de Tokyo ce soir ,c'était sans doute Dylan dans les haut parleurs lointains du restaurant comme rappelant à l'ordre tranquillement tout ce petit monde qui nage en surface.