Un privé à Babylone
Simplement, cette semaine fut un peu mouvementée, en particulier sur le plan géographique. Lundi, Mardi à Nancy, Mercredi studieux à Paris –le soir une petite fontaine avec Laurent de Wilde et Fabrice Moreau. Ce qui nous amène à Jeudi matin, tôt sous la couette pour quelques courtes heures avant de rejoindre à grand peine la Gare Montparnasse (circulation de plus en plus ridiculement imprévisible dans cette bonne ville) direction Tours, retour le soir même et départ le lendemain à l’aube pour Agen. Entre temps, j’ai dû achever une biographie de Bunky Green pour label Bleu qui sort un nouvel album de cet important saxophoniste, et un « mange disque » pour jazz Magazine, et j’allais oublier une musique de Corn Flakes qui partira sans doute aux oubliettes, au paradis des datas… Au pays du Pruneau, je découvrais hier soir l’électronique d’ Organics, le projet de Laurent de Wilde et Gaël Horellou, basse électrique en bandoulière , toutes oreilles dehors et les yeux en quête de signes m’indiquant les chemins à suivre.Les signes sont venus …
Compte tenu de la densité kilométrique et la haute teneur en activités de toutes sortes, j’ai décidé de profiter du beau soleil d’hiver pour gambader dans les rues de la capitale dès mon retour…
L’événement de la semaine cependant fut plus personnel, racontable néanmoins dans ce No man’s land numérique où il fait parfois bon s’épancher.
Mercredi soir donc, notre petit rendez-vous à la Fontaine fut fixé à 20 h30 pour croquer un morceau avant d’officier, toujours selon le principe de la rencontre sans répétition qui fut la règle de cette série de rendez-vous qui touchera provisoirement à sa fin le 14 Décembre pour cause de trêve et d’activité annexes…
Or donc, sur les coups de 21 h alors que la fête du coca light et du houblon battait son plein autour du zinc, voici venir vers moi deux créatures de sexe féminin, tout en sourire et en défi… « Bonjour, Daniel…
Me voici plongé dans des abîmes de perplexité, de souvenirs qui s’entrechoquent mais peinent à ressurgir sous une forme immédiatement déchiffrable. Je sais que nous nous connaissons, ces visages me sont familiers …Après quelques indices fournis par les aimables tortionnaires de ma mémoire, nous nous approchons d’une conclusion libératrice. J’étais au collège, de la sixième à la troisième avec la première, et j’ai partagé quelques moments d’émotion adolescente sur les bancs de la première année de lycée avec la seconde.
Les souvenirs alors reviennent dans une surprenante bousculade, je les revois plus ou moins comme elles étaient deux grandes dizaines d’années plus tôt, de ce que nous avons partagé, des amours, des amis, des enseignants. Nous évoquons ce merveilleux professeur de français qui avait suivi notre classe quatre années durant, qui avec une passion discrète nous avait donné le goût de la lecture et de tant d’autres choses…Mr Clet, Clé, Clef ? Un homme formidable que je suis retourné visiter deux ou trois années durant, après mon départ du collège, juste pour lui témoigner une sorte de reconnaissance et bavarder avec lui. Je me souviens qu’il me paraissait plus petit à chaque nouvelle visite, que la cour de récréation semblait rétrécir et que sa voix montait dans les aigus tandis que la mienne se chargeait de graves ; une belle démonstration de relativité.
Nous nous sommes souvenus de quelques camarades de classe, de quelques amourettes, d’un d’entre eux devenu prêtre ;Nous avons parlé d’enfants, d’amour, de travail, de divorce mêmes (il eut été surprenant de ne pas se frotter aux statistiques…)
Et nous nous sommes rappelé de cette jolie et courte histoire d’amour qui nous vit nous réfugier dans les escaliers de l’immeuble mitoyen du lycée qui accueillait nos séances de baisers, de nos lettres envoyées avec au dos de l’enveloppe le nom d’un copain pour que les parents ne s’en mêlent pas…De toutes ces choses, aujourd’hui tellement différentes et tant familières.
Nous venons d’arriver à Angoulême, le soleil brille sur la France, mon ordinateur m’a prêté sa plume pour écrire un mot pour tous ces gens que l’on croise et qui restent là, ou ailleurs, forcément quelque part.
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