Friday, July 03, 2009

aucune idée ,

Aucune idée de ce je vais écrire , juste une petite pensée pour ce blog qui doit se sentir quelque peu délaissé ces temps-ci , j'y pense et puis j'oublie , en écoutant le concerto pour violon de Sibelius que je redécouvre avec ravissement, et toujours cette fascination pour la façon qu'ont les grands d'écrire l'orchestre en creux du violon , ce petit instrument qui impétueusement saura grâce à eux conserver la main, décider de la force des nuances , c'est cela sans doute la magie des timbres , la science des résonances ,des éléments que mérite amplement notre jazz ...A ce propos,je suis en train de télécharger deux témoins des derniers agissements de l'Orchestre National de Jazz (j'ai bien du mal à dire ONJ , j'ai l'impression que je risque de laisser sur le banc de touche ceux qui ne suivent pas de près les méandres du petit monde du Jazz et ils sont nombreux à être curieux ...Le premier témoin consiste en une suite d'images assez époustouflantes du réalisateur Antoine Carlier crées pour nos futurs concerts Around Roberts Wyatt , le second est l'enregistrement intégral de notre ciné concert à l'Opéra Comique "Carmen" , un film de 1915 , Cecil de Mille .Dix points de vues (j'avais confié à chaque musicien la charge d'écrire pour une séquence choisie tout particulièrement pour lui ),une immense ballade dans un orchestre où il y du grain à moudre , et une étonnante cohérence apportée par nos discussions , nos échanges et sans doute aussi par un son d'orchestre qui creuse un peu plus son sillon à chaque nouvelles aventure .
Il y a deux ou trois jours , sur le plateau de France 2 (diffusé qq part ds l'été ) une rencontre entre Philippe Jaroussky (saisissant), le quatuor Ebène , Antonin- Tri Hoang et Guillaume Poncelet , des moments d'improvisation sur Haendel assez rares , à voir et à entendre.
Hier Wyatt + Irène Jacob (l'élégance et la grâce ) au festival Mégaphone de Dijon (un programmation à suivre de très prêt )
Puisque nous avons parlé de concerto pour violon , je me souviens de cet immense choc de la découverte très jeune de celui de Brahms par Perlman , sans doute un de mes versions favorites , je m'étais acheté la partition d'orchestre et j'en écoutais diverses versions , cet épais volume en main , je vous recommande cet incontournable voyage dans un romantisme jamais mièvre qui garde toujours l'allure fière et le port élégant