NYC Update Part 2

Or , donc , on trouve son chemin parmi les pièges , on se rapproche ,Michael Leonhart rentre dans la bulle , sans forcer , avec beaucoup de naturel et d'élégance , ce qui ne surprendra personne , voix , trompette , piano jouet , tout cela coule de source ... Reprenant confiance , j'empoigne le micro et annonce notre invité , qui précisons-le si beosoin est , est une sorte de légende en ces contrées ...Je raconte deux trois petites histoires et annonce donc l'arrivée sur scène de notre nouvel ami ... qui n'est pas là , me souffle-t-on ... Le flottement est conséquent ... On enchaîne , Michael nous soutient .. Dave Binney , qui se trouvait dans la salle , formidable saxophoniste , me racontera plus tard qu'il a esssayé de nous rejoindre sur scène et que la porte d'accès était fermée de l'extérieur ; on navigue au jugé pendant une bonne vingtaine de mns , après que j'ai annoncé au public "Nous avons eu un soundcheck très touchant avec Mark Murphy, puis un beau dînner et le voilà transformé en fantôme , c 'est peut-être aussi la beauté du Jazz .." On nage en pleine mythologie , Bird , Bill Evans dont M M nous racontais qu'il avait frappé à sa porte lorsqu'ils enregistraient ensemble , pour ,laconique , lui emprunter de quoi se remplir les veines ... On ne saura jamais... Toujours est-il que notre homme déboule un petite demi heure plus tard ... dans un costume en velours beige , et des chaussures de marche , dans lesquelles le bas du pantalon est assez soigneusement emprisonné , fine and dandy ...La remise en selle est assez cahotique , Mark ne semble guère avoir de souvenirs de ce qui s'est passé l'après midi , il a manifestement oublié à l'hôtel les paroles des chansons ...écrites en caractères géants pour ses yeux fatigués de jeune homme coquet ... Il erre donc sur scène de Guillaume à moi pour savoir de quoi il retourne , et trouve , peu à peu ses marques , on ne pourra ensuite plus l'arrêter, il dialogue avec les voix enregistées ,s'adresse à l'écran ... On se suit ...générique de fin .....
Voilà ce qu'on pourrait appler un concert surprenant , on ne saura jamais sur quel pied danser en sortant de scène , on ne saura non plus jamais vraiment ce qui s'est passé entre 22h30 et 1h et on s'en fout certainement .Partir à NY , jouer sa musique ,avec de l'image , dans des conditions techniques un peu hasardeuse (contrebasse de contrebande , connectique informatique free style .. ) et ajouter deux guests avec lesquels nous n'avons jamais joué ce répertoire ...Il y là tous les ingrédients pour que se passe ce qui arriva , mais c 'est tellement bon de pouvoir se donner la chance d'accéder à l'imprévu qu'on ne s'en privera certes pas encore la prochaine fois ...Ni les suivantes .

New York City Update

Bon ... Le temps passe , on enchaîne , on se réveille à 3h30 du matin prêt à danser la Lambada , retour épique pour séjur épique ...
Hier soir nous jouions avec le camarade Minvielle , beau moment , un public de grande classe au pays des rilelletts dont nous fûmes abreuvés en loge...Petite promenade post opératoire dans la vielle ville , au milieu des remparts , mais c 'est une autre affaire ...
Revenons à un moment particulièrement intense de ce séjor new yorkais-raison de notre présence à GeorgesLand ...Le concert du 10 Janvier à La Knitting Factory
Balance en souplesse , rencontre avec le bon vieux beatnik qui venait de s acheter une petite dinky toys et jouait avec dans une Knitting Factory déserte et glaciale ou Jeff Balard aidait son épouse Lourdes Del Gaddo à installer une belle exposition intitulée si ma mémoire est bonne ; Jazz /New York City , a community of view ...
mark Murphy , donc tout en bagiouses et perruque , une bone vielle canaille de 73 printemps ...sans qu il soit nécessaire de se renifler trop longtmeps , on se retrouve tous les trois autour du piano , sans micros , au plus proche , pour une version de Moon River pleine de finesse et de naturel, de surprises et d'évidence ...Le bonhomme est grand , nul doute et l 'affaire se conclut sans négociations ... Après installation d'écran , mise au point d'un tas de choses , nous voilà parti au restaurant (Washington square Hotel ) , excellente adresse, pas donné mais ce fut la fête des papilles ... Mark M. , très en verve et en vins , gourmand , raconte , profite de chaque minute... On se sent bien ... A 22 H 30, entrée palat dessert , rouge blanc , café pousse café , M M a un Rendez-vous , why not ... On décide e se retrouver à 23h 45 à La Knitting F. Nous nous aventurons à pied ,Guillaume , Antoine , Mohamed (un chouette gars d'Abeile Musique ...) et moi , objectif : éliminations des toxines , remise en forme , désarmenent des toboggans ...
Mordus par le frois mais enivrés par les trésors de cette ville décidément inspirante , nous arrivons congelés à l'usine à tricoter ... Croisons quelques amis ...23 h 55 ; toujous pas de nouvelles de M M , Mohamed , in charge , l 'appelle à son hôtel ... il répond , tout endormi "I 'll be right there " .Compte tenu de la distance (courte ) qui sépare l'hôtel de la salle , nous montons sur scène - on a une bonne vingtaine de mns de marge avant d'inviter el dormeur sur scène ... début difficile , la contrabsse de location est très mal réglée et diapasonnée différemment de la mienne (je passe les détails mais cela ne rend pas les choses faciles ) . certaines des voix enregistrées et sur lesquelles nous improvisons , ont disparu dans le triangle des bermudes de la technologie , un endroit plutôt fréquenté , bien que pour ce projet , qui a pas mal tourné , ce soit bien la prmeière fois ... La force de l'union , qui la fait , comme chacun sait , prend le dessus .. Guillaume et moi trouvons la bulle malgré l'adversité....

En pensant à Michael Brecker

Au terme d’une interview durant laquelle , curieusement attentif , il m’avait posé de nombreuses questions...et où nous avions parlé de télévision , de tempo, de la cymbale d'Elvin , de ses doutes ...je lui avais remis en mains propres « Recycling The Future »à peine sorti de l’œuf.Quelques semaine plus tard , il m’avait fait parvenir par la poste numérique un mot très précis et fort touchant détaillant les contours de ce premier album.J’en avais versé une petite larme d’émotion.
Par la suite , nous nous étions donné quelques rendez-vous , dont cette semaine au festival de Jazz de Montréal où nous avions dîné ensemble chaque soir, parlé de Rautaavara , dont le prénom( Einojuhani)sortait sans cesse de nos mémoires ,comme de Jerry Bergonzi ,de ses groupes , de ses projets futures, de production …
Une nuit,j’avais rêvé et avais osé le lui confié un peu plus tard, que je produisais un de ses albums .L’idée était de lui proposer de revenir au Funk , de faire une sorte de James Brown instrumental avec un son bien funky , bien sale …et quelques harmonies tordues ... Il y aurait eu Steve Jordan et Brian Blade martelant ensemble, sauvages et subtils ,Larry Goldings à l’orgue Herbie H. au Fender Rhodes,le bon vieux Georges Benson y serait venu planter quelques solos et Gil Golstein aurait arrangé un ensemble constitué de Bugle Clarinettes Clarinette basse et Trombone quelque part entre les J B ‘s et Gil Evans.Kenny Garrett serait passé dire bonjour aussi .Evidemment , ce n’était qu’ un rêve , mais tout y était si précis , si clair…
En 198?…au New Morning , Steps Ahead était venu donner un concert …Peter Erskine ,Eddie Gomez,Eliane Elias ou Warren Bernhart , je ne suis plus bien sûr , Mike Manieri.Durant le premier morceaux- Pools ,le hit de Don Grolnick -Michael Brecker avait levé le public , j’ en avais le souffle coupé et chacune de ses notes abreuvait mon walkman…L’émotion était si forte que j’en ai même eu peur de tomber dans les pommes , ça n’arrive pas tous les jours …
Tous les Jazzmen sont sous-estimés avait déclaré cet homme timide et attachant lors d’une interview …Cette phrase était restée comme un leitmotiv,une petite vérité qui rafraîchit tranquillement les mémoires …
Il n’était pas toujours considéré comme un « vrai Jazzman »,certains avaient peine à lui pardonner ses incursions en d’autres terres , son passé d’homme de studio,son côté Monsieur propre ,son assise rythmique si effrayante … il le savait certainement et travaillait sans relâche à cultiver ce petit espace d’incertitude où le son du Jazz se niche bien souvent …
Pour les enfants du rock , Michael Brecker a été le chaînon manquant, il l’est tristement à nouveau . Michael Brecker cependant n’est pas mort , il vit à travers la force incroyable qu’il a transmise à une génération entière de musiciens(et de saxophonistes !) , à travers lesquels sa musique et son incroyable personnalité existera longtemps encore …

UNe complète

Journée copieuse préparatrice de notre concert de demain 10 Janvier à la Knitting Factory, nous y jouons Wonderful World avec les images d'Antoine Carlier et en invité Michael Leonhart et Mark Murphy .pas mal de trucs à faire , un déjeuner italien à côté du bureau de François zalacain (Mr Sunnyside, label qui a sorti l'album en terre bushienne...)
Mail de Tim Lefebvre(Monsieur Boomish avec son alter ego Zach Danziger)"Are you in town "
-Réponse :yes pourquoi donc ?
On me demande de venir jouer le rôle d'une sorte d'improvisateur récitant gainsbourien affublé d'un accent français de lunettes noires et d'un fume-cigarette.Un peu effrayant sur le papier, cela ne peut que m'amuser , je me présente donc à "the Slipper Room", pour une répétition suivie d'une prestation qui aura le mérite d'être unique (dans le sens où je doute que l'on me demande très fréquement ce genre de chose , quoique...on ne sait jamais avec les humains ...
Boomish a donné une sorte de show parodique plutôt drôle et extrêment cultivé et travaillé sur le plan musical(un pastiche sinon rien ), on comprend le rôle important qu'ils ont pu jouer sur les B.O de Ocean 11 et 12 et qu'ils joueront ,probablement sur les océans suivants ...Sacrée culture , sacré savoir-faire sacrée soirée

Dewey plays

Devoir de mémoire à la st peter's church de 54 et Lexington...On y rend un hommage touchant à Dewey Redman , un grand bonhomme disparu il y a peu... Matt Wilson , délicieux bonhomme dans son costume de banquier un peu mal coupé a mené l'affaire avec une délicatesse et une élégance remarquable , pas de larmes ,ni fleurs , ni couronnes , un moment heureux autour d'un grande âme d'un jazz qui ne triche pas .Ont joué Chalie haden ,Pat Metheny,Joshua Redman,Jack de Johnette,Roy Haynes,Ethan Iverson,Leroy jenkins,mark Helias,Sheila Jordan,Cameron Brown,Reid Anderson,Joe Lovano,Judie Silvano etc.Un cadeau , un moment où l'humanité ressemble à quelque chose.

Being a real American (for a second)

En voilà une expérience , vécue hier , de retour d'une interview fleuve sur WKCR (nyc)-fleuve car fleuve au départ puisqu'une heure de prévu...Mais une de prévue , dix de retrouvé ...En effet , j'ai afit un petit remplacement d'un invité suivant (la seconde heure ), donc j'ai parlé deux heures , ma vie , mon oeuvre , mon oeuvre ma vie , Paris , New York , L'Amérique, La France , pourquoi et comment ...
En sortant ...J'avais très faim , et lorsque l'on a très faim à NYC(pourtant je m'y nourris sainement, mais , lorsque l'on y a très faim , disais-je , on y dévore volontiers un hamburger et dans ce cas , pourquoi , ne pas s'assoir au comptoir de Tom's Dinner sur 110 eme et Broadway ...Les amateurs auront reconnu le repère de Jerry,Kramer, Elaine et Jack Costanza, de vieux amis , avec lesquels j'ai passé quelques heures , toujours par tranche de 20 mns, dans la série -reine Jerry Seinfeld ..et là, au comptoir , tout un folklore américain ,de vieux papy malins élevé aux burger et à la sauce ketchup ,au daily news et au match de baseball qui , bien évidemment était en route à la télévison .Chaque habitué a son serveur , ils échangent des paroles avec des airs de mystère et de confidence ...

The Soy Experience

Je ne sais pas très bien pourquoi les branchés New yorkais mettent des points d'interreogation partout , j'ai posé la question à monb camarade Michael Leonhart il y a quelques mois , il ne sait pas ...Chaque phrase , ou plutôt tous les deux ou trois mots se glisse un petit point d'interrogation , comme ça , en souplesse comme pour avoir l'assentiment de son interlocuteur , je pense que ce doit être sooo coool sûrement... Pour ce qui est du Soja , ce fut un dîner à ? mais aussi un dîner monothématique .Sujet :le soja ..Un peu de frit , comme poché avec des légumes dedans et des légumes dehors , du riz ... On se hasarde au dessert, qui annonce a pudding so good you won't believe it's Soy ... Formule qui en elle-même maintenant que j'y pense ,contient un piège et sous entend en fait que le soja c'est dégueulasse , ce qui pour un restaurant qui s'appelle "Soy" pourrait annoncer un futur quelque peu incertain , il faudrait que je leur en touoche un mot , mais comment m'y prendre ?
Le Pudding arrive (au thé vert)dans un petit bocal transparent , on dirait du "soleil vert "un peu , en plus liquide , rien d'un pudding , une fois l'à priori passé ..C'est pas mal , j'ai pris la carte en sortant , et le menu , pour y réfléchir...

The Soy Experience

Je ne sais pas très bien pourquoi les branchés New yorkais mettent des points d'interreogation partout , j'ai posé la question à monb camarade Michael Leonhart il y a quelques mois , il ne sait pas ...Chaque phrase , ou plutôt tous les deux ou trois mots se glisse un petit point d'interrogation , comme ça , en souplesse comme pour avoir l'assentiment de son interlocuteur , je pense que ce doit être sooo coool sûrement... Pour ce qui est du Soja , ce fut un dîner à ? mais aussi un dîner monothématique .Sujet :le soja ..Un peu de frit , comme poché avec des légumes dedans et des légumes dehors , du riz ... On se hasarde au désert, qui annonce a pudding so good you won't believe it's Soy ... Formule qui en elle-même maintenant que j'y pense ,contient un piège et sous entend en fait que le soja c'est dégueulasse , ce qui pour un restaurant qui s'appelle "Soy" pourrait annoncer un futur quelque peu incertain , il faudrait que je leur en touoche un mot , mais comment m'y prendre ?
Le Pudding arrive (au thé vert)dans un petit bocal transparant , on dirait du "soleil vert "un peu , en plus liquide , rien d'un pudding , une fois l'à priori passé ..C'est pas mal , j'ai pris la carte en sortant , et le menu , pour y réfléchir...

La Chine , les parcs et le 69

69 , tout d'abord , c'est la température qu'il fit aujourd'hui à manhattan , en farenheit (je ne sais toujours pas comment faire cette conversion )
J'ai écouté chanter des gens assezincroyables en particulier dans washington square (où nous avions enregistré qq moments touchants de W World ).Des voix incroyables et surtout un naturel , un bonheur de faire de la musique ensemble , un rapport tellment simple à tout ça ...Plus loin , un Brass Band plein de swing (très naturel aussi )
Promenade vers le triste et impresionnant ground Zero , le vrai cette fois ... Impressioné comme à chaque fois ... Je me suis perdu dans les ruelles de Chinatown qui me semble s'étendre incroyablement , entré dans des magasins de cd 's et DVD chinois , un peu de Lost in Translation .Vu deux hommes se livrer à de magnifiques exercices de Tai Chi sur fond de building , à la nuit tombante .
How low can you go ?
c'est la question et c'est aussi une anthologie de l'excellent "Dust to digital "consacré aux premières émancipations de la contrebasse .Demain, je vais à W K C R faire une interview , il faut bien travailler un peu , puis je recontre Dave Binney , un musicien que je vous recommande ...
Là, c'est l'heure des expériences culinaires , j'ai repéré un spot intéressant ...

L'amor du disque /NY, NY

Me voici résidant New Yorkais temporaire depuis hier Cela s'est immédiatement soldé par quelques heures de marche au travers de cette ville qu'il fait toujours bon retrouver ...
Je suis un heureux habitant du Lower East(une sort de (plus si) nouveau east Village, des cafés , de la musique jour et nuit du monde , un peu de branchitude tranquille ...
Ce matin j'ai vécu un near- Ground- zero-experience ...Je suis passé devant feu Tower Records (4th &Brodaway ), un des lieux de NY où j'ai certainement passé le plus de temps -bien sûr il y a un foule d'autres endroits , mais j'y ai rencontré des amis , des musiciens ...Je m'y suis délesté d'encombrants écus .Et ce matin ...Au milieu de ces bacs désertés , j'ai pu appercevoir de la rue , à travers les fenêtres queqlues bacs survivants ..vides et des entrepreneurs charognards le nez en l'air , comme dans les films en train d'évaluer la surface ...On nous a détruit un terrain de jeu ...Ils PAIERONT ...
cela dit , très étrangement , le monde n'a jamis écouté autant de musique ...
Bon ...A part tout cela , je m'en suis allé aux Amériques pour jouer la musique de Wonderful World avec mon camarade chauve-lunetté-pianiste Guillaume de Chassy ainsi qu'Antoine Carlier qui nous amène un stock d'images étranges et élégantes... Nous rejoindront sur la scène de la Knitting Factory Michael Leonhart et Mark Murphy , un sacré bout de légende...
Tout cela se passera le 10 Janvier , Evidemment , il était tentant de prendre un peu d'avance pour arpenter le pavé New yorkais , dénicher quelques trésors et faire un peu de "Promo " , comme on dit dans l'métier .
Toujous cette vibrante électricité et ce petit bout de poésie dans une ville qui a certes perdu un peu de son inquiétante folie ...mais quand même .
Donc , on se remet aux tasses de Thé achetées dans le "Deli" du coin avant de rentrer à la maison,aux Soy Burgers , au riz Brun ,à L'anglais , aux cafés longs comme dces jours sans pain , au pas au revoir dans les magasins, aux appartements si délicieusement bordéliques , à la possibilité de vivre en paix et en musique avec le voisinage (ce qui est heureusement mon cas à Paris , Qu'ils soient ici salués etc. etc.
Beaucoup de choses à venir donc et à raconter , c'était la première salve ...